Tableau d'honneur

Cette section de notre blogue vise à rendre hommage à ceux et celles qui, parmi nos collègues, se sont distinguées soit par leurs accomplissements soit par leur dévouement à l'endroit d'une noble cause ou par toute autre forme ayant un mérite significatif et qui, en ce faisant, témoignent de l'ensemble des valeurs que notre institution a cherché à nous inculquer.
À cette fin, il y a lieu de définir les modalités nécessaires pour soumettre une candidature.

Critères d'admissibilité
  • La personne doit avoir fait partie de la Promotion 67-68 du Collège des Jésuites (Saint-Charles-Garnier).
  • La personne peut présenter elle-même sa candidature ou être présentée par une tierce personne.
  • Les personnes occupant une charge publique résultant d'une élection d'une nomination politique (fédérale, provinciale ou municipale) ne sont pas admissibles tant et aussi longtemps qu'elles occupent encore cette charge.

Réalisations dignes de mention à l'appui de la candidature
 
Précisez en quoi les réalisations ou l'envergure de la carrière du candidat ont pu avoir un impact sur le plan régional, national ou international.

Renseignements additionnels

Adresse courriel du candidat ou de la candidate,(si disponible)
Son adresse postale,(si disponible)
Son numéro de téléphone, (si disponible)
Le candidat ou la candidate est présenté(e) par (votre nom),
Adresses de courriel des personnes soumettant la candidature,
Adresse postale des personnes soumettant la candidature,
Numéro de téléphone des personnes soumettant la candidature.

La candidature sera portée à l'attention de tous les collègues dont nous avons le courriel ce qui aura pour but de leur permettre d'effectuer les représentations qu'ils jugent appropriées.


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BENOIT AUBIN







Originaire de Québec, où il est né en 1948, il est arrivé à Montréal à l'âge de 23 ans, en 1971.

En plus de 40 ans de carrière, il a été journaliste, chroniqueur et a occupé plusieurs postes de direction. Benoît aura marqué le journalisme québécois et canadien en travaillant pour plusieurs grands médias, francophones et anglophones, tant dans la presse écrite, dans les magazines qu'à la télévision. 


En plus de 40 ans de carrière, il a été journaliste et chroniqueur, en plus d'occuper plusieurs postes de direction dans plusieurs entreprises où il a œuvré.

Par exemple, Benoit a travaillé pour le «Montréal-Matin», «La Presse», «The Gazette», «The Globe & Mail», «Le Devoir», avant de faire son entrée au «Le Journal de Montréal» et au «Journal de Québec» comme chroniqueur et directeur des pages Opinions en 2007. À la télévision, il a occupé des postes de direction à TVA et à Global. Il a aussi écrit pour les magazines «L’actualité» et «Maclean’s».

Tout au long de sa carrière, il aura écrit sur tous les sujets: des faits de société aux nouvelles culturelles, en passant par la politique provinciale et fédérale, où il particulièrement fait sa marque. Il a remporté de nombreux prix de journalisme, dont le prix Judith-Jasmin, remis par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et trois premiers prix de la Fondation nationale des prix du magazine canadien.

Au cours des dix dernières années, il a aidé à développer les pages Opinions des journaux de Québecor Média. Il a recruté plusieurs chroniqueurs afin de créer un espace de débats publics d'une grande diversité de points de vue. Le 22 janvier, soit trois jours avant son décès, il publiait son dernier texte intitulé «Le Québec pète le feu! (mais personne n'en parle)», texte écrit sur un ton optimiste et vantait les succès du Québec en matière de création d'emplois.

Il y a deux ans, dans un texte coup de poing, «Partir en fumée», il abordait de front son problème de santé, un emphysème causé par un tabagisme soutenu.

«Je ne dis pas ça pour me rendre intéressant, mais je suis atteint d’une maladie dégénérative, incurable et mortelle.

Benoit est décédé le 25 janvier 2017. 


Jacques Voyer




Jacques Voyer était médecin, psychiatre et professeur québécois. 
 
Il était devenu tétraplégique à l’âge de 21 ans à la suite d'un plongeon, qui ne l’empêcha aucunement de devenir un praticien réputé qui œuvra principalement en soins palliatifs et auprès des détenus.

Né à Rivière-du-Loup le 15 septembre 1948, il entrepris des études de médecine à l'Université Laval. 
 
C'est après sa deuxième année de médecine, à l'âge de 22 ans, qu'il fut victime d'un accident sportif résultant en une fracture-luxation de la colonne cervicale avec lésion traumatique complète de la moelle épinière, le rendant à jamais paralysé des quatre membres. L'interruption de ses études ne fut toutefois que temporaire puisque, l'année suivante, il les reprenait pour les terminer en fauteuil roulant. Il compléta ensuite des études de spécialité en psychiatrie à l'Université McGill. 
 
Depuis, il s'est occupé tant de patients cancéreux en phase terminale à l'hôpital Royal Victoria que de malades psychiatriques dangereux à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal. À l'excellence clinique il a su joindre l'enseignement aux universités McGill et de Montréal, tout en publiant et en donnant de multiples conférences. 
 
Il s'est engagé dans sa communauté, siégeant entre autres comme membre de deux commissions itinérantes pour l'Office nationale des transports et le Conseil national de la recherche. Il a été président puis vice-président de l'Association des paraplégiques du Québec. Il a siégé au conseil d'administration de l'Association des médecins psychiatres du Québec. Enfin, depuis dix ans, il préside celui de l'Institut de réadaptation de Montréal. 
 
L'accomplissement de sa carrière professionnelle et son engagement social, tout en servant d'exemple aux personnes handicapées physiques ou mentales, témoignent d'une rare force de caractère. 
 
L'Association des médecins psychiatres du Québec a institué un prix portant son nom, le Prix d’humanisme Jacques-Voyer, qui est décerné annuellement à une personne ou à un organisme qui s’est illustré par son activité humanitaire à l’égard de personnes souffrant de maladie mentale ou de conditions associées.
Il était l'auteur du volume Que Freud me pardonne.

En 1998, le Québec lui attribua le titre de Chevalier de l'Ordre national du Québec, alors que le 14 mai 2004, le Canada lui reconnaissait le titre d'Officier de l'Ordre du Canada.
 
Né en 1948, il est décédé le 18 avril 2005 à la suite d'une collision frontale avec un autobus sur le pont Champlain.






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