vendredi 15 décembre 2017

Les retrouvailles du 8, 9 et 10 septembre à la station Duchesnay, 50 ans plus tard

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Un de nos collègues, Pierre, me demandait de vous faire part de ma perception des retrouvailles. Je vais tenter de vous redire mes paroles en vous précisant qu'elles ont été prononcées alors que j'étais parfaitement sobre contrairement à l'image que le diaporama semblait vous avoir présenté de moi, soit celle du Dean Martin de notre promotion.

J'ai eu le plaisir de parler à plusieurs membres du comité d'organisation lors de la soirée de samedi pour partager avec eux la joie que nous avions de voir comment nos retrouvailles se sont déroulées. Cela vous étonnerait-il de savoir que nous ne nous attendions pas de voir à quel point cette rencontre a dépassé de loin nos attentes? Nous nous étions partagé les tâches et y avons mis toute notre énergie et ce qu'il y a de remarquable, c'est cette espèce de solidarité spontanée qui s'est manifestée entre nous afin que nos collègues vivent un moment, comme Pierre l'a indiqué, inoubliable. Je crois sincèrement et en toute humilité que nous avons fait une mosus de bonne job. Pour paraphraser les mots de Ringo Starr prononcés sur le toit du studio d'Abbey,  Road, "j'espère que nous avons réussi l'audition".

Ceux et celles qui ont répondu à l'invitation qui leur a été faite de participer à ces retrouvailles ont tous fourni le carburant humain qui a alimenté le moteur que nous mettions à leur disposition. Quelle superbe performance que fut cette combinaison d'éléments!
Mais il y a bien plus, tout au moins dans mon esprit, et je vous en fait part comme le souhaite Pierre.

À quoi tout cela tient-il? Je vous livre mon interprétation.

Ce à quoi nous avons assisté en fin de semaine n'a été ni plus ni moins que ce que nous sommes devenus en tant qu'êtres humains.

Il y a eu bien sûr le contexte familial, social, politique et religieux qui a balisé le chemin que nous avons parcouru depuis notre enfance jusqu'à ce jour. Mais on ne peut omettre, et on doit même y accorder une grande importance, les valeurs que nos professeurs tentaient de nous faire découvrir. «Penser par soi-même», «faire la différence», «se dépasser, non pas l'autre, mais soi-même», «s'émerveiller constamment de ce qui nous entoure pour en faire une composante de notre savoir», «accepter le défi et non le fuir» ne sont que quelques-unes des pièces de cette fascinante culture institutionnelle qu'est celle des Jésuites et qui ont contribué de manière indéniable à ce merveilleux réservoir dans lequel nous avons pigé pour produire finalement ce que nos sommes devenus. 
 
C'est essentiellement à cela que nous avons assisté en fin de semaine et ce, justement, parce que ceux et celles qui ont participé à ces retrouvailles ont reflété ces valeurs dans leurs nombreuses conversations et surtout, dans le plaisir d'être tout simplement là, ensemble.

Soyez-en fiers et partagez cette source de fierté avec ceux et celles qui vous entourent.
Pour terminer, j'aimerais remercier, Jean-Louis Caron, mon collègue et ami qui avait promis au comité un retour dans le passé et qui a parfaitement réussi à ce faire avec l'orchestre qu'il nous a trouvé. J'aimerais également vous dire à quel point je me sens privilégié d'être l'un des vôtres, les membres de la Promotion 67-68 du Collège des Jésuites.

Commentaires de quelques collègues en réponse à la question qui leur fut posée et qui a été colligée par Jean-Louis Caron: pourquoi la fin de semaine du Conventum 50 restera pour moi un des beaux moments de ma vie
  • Parce que j'ai conversé avec une dame qui tranquillement retrouve la sérénité après des moments difficiles : la compagne de Jean, Lucie Auger
  • Parce que j'ai passé les premiers moments de cette fin de semaine avec quelqu'un que j'appréciais beaucoup dans nos jeunes années, et qui m'a même remémoré certains souvenirs que ma mémoire avait échappés : Yves Tassé
  • Parce que j'ai pris le souper du samedi soir en compagnie, entre autres, d'un confrère bien agréable et qui s'est toujours distingué par son anti-conformisme (souvenez vous du kilt et de la cornemuse), et avec qui j'ai eu plaisir à discuter : Michel Proulx
  • Parce que j'ai pu admirer l'enthousiasme et le plaisir qu'une de nos consoeurs avait à danser samedi soir : Louise D'Neil
  • Parce que j'ai eu plaisir à ré-entendre le rire sincère et communicatif d'un bon compagnon de collège : Marc Baribeau
  • Parce que j'ai reçu un cadeau très apprécié, soit une boîte de cigares cubains, en même temps qu'une invitation à aller le visiter l'an prochain à Mérida, au Mexique : de Bernard Beaulé
  • Parce que j'ai été ravi d'entendre des anecdotes de collège, racontées avec l'enthousiasme et l'intelligence d'un des nôtres : Charles Grenier
  • Parce que j'ai pu voir que notre Président à vie est encore assez souple pour effectuer des passes de Rock and Roll avec sa compagne . Oui oui, je parle bien de Gaston Truchon
  • Parce que l'un des organisateurs,à la dernière minute, a réussi à me trouver une place sur l'un des trois pontons, et que j'ai pu me balader sur le Lac St-Joseph,en contemplant les "chalets" SIC, .........que je n'aurai jamais les moyens de me payer, SNIFF. Merci Michel Bernier
  • Parce que j'ai retrouvé le plaisir d'échanger avec un de nos collègues reconnu pour sa sagesse et son attitude réconfortante. Je te salue Gontran Girard
  • Parce que j'a i été victime d'une attaque foudroyante d'un confrère, reconnu pour son impétuosité, qui, voulant me manifester sa reconnaissance du fait que j'avais suggéré l'engagement d'un trio musical dont il découvrait les talents, m'a crisssssé un "bec" en plein sur la bouche, et ce à deux reprises. Mais sachez que cet élan d'affection n'a pas eu d'effet sur mon attirance pour les femmes. Je suis toujours hétéro. Désolé...Paul Turcot
  • Parce que j'ai pu avoir plaisir à constater, encore une fois, l'humour intelligent d'un de nos membres lors du souper de samedi soir; même si je soupçonne cette personne d'avoir un agenda caché et qu'il a profité de son passage ce samedi pour tenter, sans succès cependant, de faire parler nos membres afin de connaître finalement l'éminence grise, le cerveau démoniaque derrière le complot satanique qui a conduit cette victime à se retrouver dans son habit de naissance (comprendre : NU COMME UN VER) devant une assemblée de parents, durant nos années de collège. Meilleure chance la prochaine fois Michel Bouchard
  • Parce que j'ai pu me souvenir de l'admiration ...et un peu d'envie, que j'éprouvais, dans le temps, envers les deux seuls étudiants qui possédaient un SCOOTER. WOW! Voila, c'est dit. Bravo à Bob Piette (que j'aurais bien aimé rencontrer cette fin de semaine) et à Guy Gaudreau
  • Parce que j'ai eu la chance et le bonheur de m'approcher d'un groupe de trois ou quatre personnes, et d'assister à une prestation captivante, soit l'évocation des faits chronologiques qui ont résulté en la création et l'évolution d'une des entreprises qui fait la fierté du Québec: COSSETTE COMMUNICATIONS. Cette histoire ferait un excellent scénario de film, car tout y est : l'ardeur et "le front de beu" d'un jeune finissant de 21 ans, la quasi-faillite de l'entreprise dans ses jeunes années, la "traitrise" d'un des actionnaires, la mise en place d'une  "offre d'achat  hostile", l'intervention du fondateur de l'entreprise qui veut sauver son "bébé", la recherche finalement fructueuse d'investisseurs chinois et autres qui ont récemment permis aux artisans du début de récolter le fruit de leur travail et de leur acharnement. Claude Lessard, tu m'as fait passer un bien beau moment en t'écoutant nous raconter cette histoire véridique et passionnante. Et merci pour ton scotch Jameson 18 ans.
  • Cette réunion ne fut pas seulement une réussite mais bien une superbe réussite.
    Tous mes remerciements aux organisateurs et aussi toutes mes félicitations ! Michel Rousseau
  • Je me joins à la conversation pour féliciter et remercier le comité organisateur de m’avoir donné le privilège de vous revoir tous; merci à Michel Bernier de m’avoir coopté car  mes racines jésuitiènnes  ont été coupées  à la fin de la syntaxe.   Ce fut une soirée fort agréable en très bonne compagnie.
    Bravo à tous ceux et celles qui y ont contribués. En souhaitant que nos routes se croisent à nouveau avant la fin de la prochaine décennie…..
    Amitiés,  Pierre Labrie 
  •  Un gros merci aux membres du comité organisateur et à tous les participants au Conventum du 50 ème anniversaire de notre promotion au Collège des Jésuites.
    On peut déjà qualifier ce week-end de succès et d’inoubliable. Cela a été un réel plaisir de vous revoir tous. Robert Noël de Tilly 
VOILA POURQUOI CETTE FIN DE SEMAINE FUT SI SPÉCIALE

Et voila pourquoi je serai présent au prochain conventum, dans cinquan ..........cinq ans, 
Jean-Louis Caron

On trouvera des photos de cette rencontre mémorable dans la section 'Photos-Images'

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